
L’Espace B, le blog des Bibliothèques de Montréal, propose un nouveau billet sur « la deuxième peau des bibliothèques » (texte : Gaëlle Bergougnoux)
Depuis des années, la bibliothèque publique est à la recherche des éléments qui vont en faire le troisième lieu préféré des citoyen-ne-s. En se concentrant sur ses espaces, ses services, ses usager-è-s et tout ce qui se passe à l’intérieur de ses murs, la bibliothèque publique a un peu oublié de s’intéresser à ce qui se passe à l’extérieur.
La deuxième peau des bibliothèques, c’est ce qui se passe autour d’elles, ce qui mène à elles. Comme les parcs, les bibliothèques sont des endroits qui nous rendent heureux, des lieux différents.
Mais comment est-ce à l’extérieur de la bibliothèque? Est-ce que c’est agréable? Est-ce qu’il s’y passe quelque chose? Qui donne envie de s’arrêter, et peut-être d’entrer dedans.
C’est en créant une épaisseur autour de la bibliothèque que l’on peut induire ces comportements. Il faut que « l’autour » de la bibliothèque, sa première membrane, soit aussi accueillante, invitante, que son intérieur.
Il y a trois façons :
- offrir la possibilité et le désir de micro séjours, de pauses. Il faut alors imaginer des aménagements, un mobilier urbain qui donne envie de s’arrêter.
- renforçer la latéralisation, les opportunités de faire des pas de côté ; les imprévus, les arrêts qu’on ne pensait pas faire.
- renforçer les cordons de sociabilité, les opportunités d’interagir avec d’autres personnes. Il s’agit là d’offrir des lieux provoquant les rencontres naturelles,
Tout cela enrichit l’expérience de celles et ceux qui fréquentent la bibliothèque, qui l’utilisent, mais surtout de celles et ceux qui ne l’utilisent pas ou qui n’avaient pas l’intention de la fréquenter !
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